le territoire de chasse de St Julien

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Gibier à plumes        
Faisan de colchide (Phasianus colchicus) Ordre : Galliformes   Famille : Phasianidae
cri
Espèce maintenue pour la chasse principalement, très peu de population sauvage. Oiseau originaire d'Asie. A besoin d'eau sur son territoire sinon il s'en va.
 
Bien que différentes variétés aient été introduites dans nos contrées, entre autres des variétés avec et sans collier blanc, tous les faisans restent faciles à différencier des autres espèces du groupe. Seuls les jeunes de quelques semaines peuvent être confondus avec les perdrix, mais ils sont plus hauts sur pattes, plus sveltes, et leur queue n'est pas rousse.
 
         
Perdrix rouge (Alectoris rufa)
Ordre : Galliformes
 
Famille : Phasianidae
 
Plusieurs familles peuvent se regrouper pour, l'hiver venu, former parfois des compagnies comptant jusqu'à 30 individus. Au Moyen Age, la perdrix rouge était également implantée dans l'est de la France et en Allemagne, sa disparition est probablement imputable à la détérioration des conditions climatiques.
 
Très semblable à la perdrix bartavelle dont elle se distingue par l'habitat là où leurs aires de diffusion se recoupent, la perdrix bartavelle se rencontre dans les régions montagneuses, la perdrix rouge dans les régions de collines.Son collier tacheté de noir permet de la différencier avec certitude. Le bec et les pattes sont rouges. Au lieu d'ergots comme le coq domestique, les pattes du mâle présentent une sorte de protubérance verruqueuse. Un peu moins grande que la bartavelle.
 
         
Alouette des champs
(Alauda arvensis)
Ordre : Passériformes   Famille : Alaudidae  

Nettement plus grande qu'un pinson des arbres, huppe petite, mais très mobile, queue avec liséré extérieur blanc.

Les alouettes reviennent par petites bandes de leurs quartiers d'hiver dans le bassin méditerranéen et, après quelques jours, elle commencent à chanter. Leur chant est un premier signe annonciateur du printemps. Il retentit tandis qu'à bonne altitude d'autres bandes d'alouettes font route vers le nord avec force cris d'appel.

Le chant de l'alouette, un déferlement clair et quasi ininterrompu de notes et de mélodies, est généralement émis en vol à altitude élevée. Le vol de chant peut durer 20 minutes, à l'issue desquelles l'alouette descend en vol plané, les 20 derniers mètres, elle s'abat lourdement, comme une pierre tombant du ciel. A peine quelques minutes plus tard, il lui arrive de reprendre son essor. Elle chante aussi le soir, faiblement, perchée sur une borne ou sur une motte de terre.
 
 
 
Pigeon ramier
(Columba palumbus)
Ordre : Columbiformes
Famille : Columbidae
 
Le plus gros pigeon domestique. Taches blanches aux côtés du cou (pas chez les jeunes), la queue est plus longue que chez le pigeon domestique et le pigeon colombin. Ramier des bois craintif mais qui cherche aussi sa nourriture dans les champs.
Les pigeonneaux nourris par la main de l'homme alors qu'ils portent encore le duvet s'attachent beaucoup à celui-ci. On peut leur donner sans problème de la bouillie pour bébés. Il suffit d'aider le pigeonneau à planter le bec dans la bouillie suffisamment liquide pour qu'avec force ébats bruyants, il avale.
 
 
 
Vanneau Huppé
(Vanellus vanellus)
Ordre : Charadriiformes
Famille : Charadriidae
 
Comme son nom l'indique le Vanneau Huppé possède une huppe sur la tête qui grandit en fonction de son âge(elle est plus coute chez la femelle). Le Vanneau Huppé a le ventre blanc, les ailes vertes foncées, un collier noir sur le plastron.
Le Vanneau Huppé est un oiseau migrateur mais ces dernières années les hivers étant moins rigoureux, ils se sédentarisent. Le Vanneau Huppé se déplace principalement en grande troupe. Le Vanneau Huppé émet un cri plaintif, ti-ouit, quand un oiseau est bléssé, la bande entière se met à tourner au-dessus de lui.
 
 
 
Caille des blés
(Coturnix coturnix)
Ordre : Galliformes
Famille : Phasianidae
 
Gallinacé de la taille d'un gros étourneau, qui s'envole presque sous les pas du promeneur et s'enfuit en vol droit et dans un bruissement d'ailes. On aperçoit alors deux raies longitudinales jaunâtres bien marquées sur le dos. Queue presque inexistante. Se repère principalement par le chant trisyllabique très caractéristique du mâle. On l'entend de mai à juin, habituellement la nuit, plus rarement le jour, répété seulement quelques fois puis entrecoupé de longues pauses. Les nuits où il n'y a pas de vent, la voix porte jusqu'à environ un kilomètre.
La caille est une espèce migratrice capable de traverser la Méditerranée comme le Sahara d'une seule traite et gagner jusqu'à l'est de l'Afrique. De nombreux oiseaux hivervent également dans l'Atlas. Ils migrent isolément ou en petites troupes, en volant presque au ras du sol ou de l'eau et toujours de nuit. L'engraissage des prairies et le stockage du fourrage en silos permettent trois récoltes par an, la première déjà en mai, si bien que ces oiseaux qui nichent au sol n'ont plus que rarement la possibilité de mener une couvaison à terme.
 
 
 
Canard colvert
(Anas platyrhynchos)
Ordre : Ansériformes
Famille : Anatidae
 
Le Canard colvert est le canard le plus connu, la mâle a un bec jaune, la tête verte, un collier blanc au cou et les plumes de la queue sont bouclées. La cane a un bec orange et son plumage est brun
Le canard colvert sauvage est un migrateur. On le trouve dans toute l'Europe.
 
Pie bavarde ( Pica pica )
Ordre : Passériformes
Famille : Corvidae
 
Plumage noir et blanc, facilement reconnaissable. La pie a une grande queue.
Les couples de pies restent unis pour la vie. La pie bavarde est généralement connue comme une voleuse d'objet brillant qu'elle accumule dans l'une de ses cachettes. Si la pie est extrêmement méfiante et farouche, une pie élévée par l'homme s'apprivoise par contre rapidement.
 
         
Geai des chênes
(Garrulus glandarius)
Ordre : Passériformes
Famille : Corvidae
 
Plus petit que la pie bavarde. Au vol, le croupion blanc est très voyant, couvertures alaires barrées de bleu et noir. Suivant la race, la calotte peut être blanc grisâtre, brun-roux ou noire.
C'est le premier oiseau à donner l'alerte lorsque vous penetrez dans un bois ou une forêt avec son cri rauque "skrrèèik"ou "rréésch". Il est facile à elever et à apprivoiser. On peut lui apprendre à siffler, c'est un excellent chanteur.
 
         
Corneille noire (Corvus corone) Ordre : Passériformes   Famille : Corvidae  
Le plumage noir de suie ne présente pas les reflets métalliques de celui du corbeau freux. Le bec est plus puissant que celui du freux, mais il n'est pas aussi gros que chez le grand corbeau   La corneille noire se rencontre souvent isolée ou en couples mais elle peut aussi former des groupes importants d'où des risques de confusion avec le Corbeau freux.  
         
Poule d'eau (Gallinula chloropus) Ordre : Gruiformes   Famille : Rallidae  
La gallinule poule d'eau ou plus simplement poule d'eau (Gallinula chloropus ) est un oiseau appartenant à l'ordre des gruiformes et à la famille des rallidés.
Elle est très fréquente dans les étangs et les mares, ainsi que dans les cours d'eau où la végétation est suffisamment dense.
  On la reconnaît facilement à son bec rouge à extrémité jaune. Son plumage va du bleu foncé au noir, avec des ailes brunes et une tache blanche au croupion. Ses pattes sont vert-jaune et ne sont pas palmées.  
         
Gibier à poils      
Chevreuil (Capreolus capreolus) Ordre : Artiodactyla   Famille : Cervidae
cri
Le chevreuil est un cervidé européen et asiatique pouvant atteindre 60 à 90 cm de haut et 95 à 140 cm de long. Il a des bois plutôt courts et un corps rougeâtre à face grise. Il est très rapide et gracieux, et vit dans les hautes terres ou les montagnes.   Le territoire du chevreuil comprend le Nord de l'Eurasie sauf la toundra et le Nord de la taïga. Dans le sud, il atteint l'Asie Mineure, le Caucase , le nord du Proche-Orient et le Turkestan. À l'est, ce territoire comprend le Tibet, la Chine et la Corée. En France, il est présent dans tous les départements sauf en Corse. La densité est très variable selon le milieu. Elle peut atteindre 20 à 30 têtes pour 100 ha.
         
Sanglier (Sus scrofa) Ordre : Artiodactyla   Famille : Suidae
cri

A l'origine de mot sanglier vient du latin singularis, ce qui veut dire « singulier » : « unique, isolé, solitaire », par ce que le sanglier ne vit en groupe que dans ses deux premières années.
Aucune confusion n'est possible avec une autre espèce. L'avant-train est puissant, le cou massif. La tête (hure) a une forme globalement conique. Les flancs sont comprimés. Le pelage est constitué de longs jarres très rêches (les soies) ainsi que d'un épais duvet. Les adultes sont de couleur gris-brun uniforme, mais les plus jeunes sont roux avec des bandes noires horizontales. Les oreilles triangulaires sont toujours dressées. Les canines sont particulièrement développées. Celles de la mâchoire supérieure se recourbent vers le haut grés durant la croissance. La taille des mâles est plus importante que celle des femelles.

  Le sanglier est essentiellement nocturne, sédentaire et attaché à son territoire. Les déplacements importants d'individus ou de groupes sont supposés induites par le manque de nourriture ou d'eau, le dérangement (poursuite par les chiens, chasse en battue, chantier, etc.). Les sangliers peuvent ainsi, seuls ou en groupe, parcourir des distances très importantes, traverser des fleuves et des routes, ce qui occasionne de nombreuses collisions, surtout en période de chasse. Néanmoins les individus semblent chercher à revenir sur leur territoire dès que possible. Le sanglier, omnivore consomme de très nombreuses parties d'un grand nombre de végétaux (tubercules, fruits dont les glands et les noix, céréales, etc.), des champignons (dont champignons à fructifications souterraines tels que truffe ou truffe du cerf), nombreux animaux (vers, mollusques, insectes et leurs larves, petits mammifères, lissamphibiens, oiseaux et autres sauropsides) morts ou vivants. S'il est affamé, il est réputé pouvoir occasionellement s'attaquer à un animal plus grand mourant, voire à une brebis en bonne santé, en particulier lors de la mise-bas. Il se montre volontiers nécrophage.  
         
Autres    
cri
Renard (Vulpes vulpes) Ordre : Carnivores   Famille : Canidé  
C'est l'espèce des Vulpes vulpes, la plus répandue en Eurasie, en Amérique du Nord, en Afrique du Nord et en Australie. Son pelage est en général roux. Il habite principalement dans des terriers creusés par le blaireau. Il creuse également très bien ses terriers qui sont beaucoup plus gros que ceux des lapins et plus petits que ceux des blaireaux. Il se nourrit surtout de campagnols, de lapins, de poissons et de fruits en été mais aussi d'oeufs, d'insectes et de charognes.  
Une fois par an, au mois de mars, la renarde donne naissance à une portée de 3 à 5 petits, parfois plus suivant la population présente et la quantité de nourriture disponible. Ils ouvrent les yeux vers deux semaines et sont adultes vers trois mois. Les renardeaux restent environ six mois avec leurs parents. Les renardeaux ont comme prédateurs occasionnels l'aigle royal, le hibou grand-duc, le vautour et le lynx.
         
Blaireau Ordre : Carnivores   Famille : Mustélidés
cri
Le blaireau est le plus gros mustélidé d'Europe. Il est trapu et peut atteindre 70 cm de long (90 cm avec la queue) pour une vingtaine de kilogrammes. Il est reconnaissable aux bandes longitudinales noires qu'il porte sur le museau.
Le blaireau d'Eurasie se trouve dans presque toute l'Europe au sud du cercle polaire. La femelle, généralement de même taille que le mâle, est appelée blairelle. Les petits sont les blaireautins.
Il est plantigrade (ce qui l'avait fait classer autrefois avec les ursidés).
  Nocturne et omnivore (insectes, rongeurs, tubercules, champignons, très rarement œufs et jeunes lapins), il n'a pas bonne réputation auprès des agriculteurs et des chasseurs. En fait, les végétaux constituent une part bien plus importante de son alimentation que chez les autres mustélidés et les services qu'il rend en détruisant une foule de mollusques, rongeurs et insectes (il dévaste les nids de bourdons et de guêpes) l'emportent largement sur les dégâts qu'il peut causer.
         
Ours Ordre : Carnivores   Famille : Ursidés
cri
Les ours sont de grands mammifères plantigrades de l'ordre des carnivores.Les caractéristiques communes aux ours sont une fourrure dense, une queue courte, de grandes capacités olfactives et d'audition, cinq griffes non rétractiles.
Les ours ont un grand corps avec les membres puissants. Ils marchent presque comme des humains. Ils ont de larges pattes, longs museaux, et oreilles rondes. Leurs dents sont utilisées pour la défense et comme outils et dépendent du régime de l'ours. Leurs griffes sont employées pour déchirer, creuser, et attraper.
Beaucoup d'ours des régions nordiques « hibernent » en hiver. Ils n'hibernent pas réellement. La température de leur corps descend relativement bas et ils peuvent être facilement réveillés. Ils sont des semi-hibernants

La durée de vie moyenne d'un ours est de 25 à 40 ans.

 

Régime alimentaire

Ils sont principalement omnivores, bien que certains aient un régime plus spécialisé, comme les ours blancs, essentiellement carnivores, ou le panda géant, qui se nourrit principalement de bambous. Ils mangent des lichens, des racines, des noix, et des baies. Ils peuvent également aller à un fleuve ou à toute autre eau de surface pour capturer des poissons. Des animaux comme les brebis constituent également une source de nourriture. L'ours est une espèce melliphage. Il aime manger du miel lorsqu'il en trouve. Les ours voyageront généralement loin des sources de nourriture[réf. nécessaire]. Ils pratiquent habituellement la chasse au crépuscule, sauf quand des humains se trouvent dans le voisinage.
Des traces permettent d'affirmer que l'Ours se rapproche de nos contrées, attiré semble t'il par la multitude d'animaux d'élevage disponible à son appétit féroce.
Évitez de laisser trainer vos poubelles dans les rues des villages, l'animal serait tenté d'y farfouiller pour trouver sa pitance.

         
Mammouth Ordre : Proboscidea   Famille : Eléphantidés
cri
Comme tous les éléphantidés, les mammouths sont de grands mammifères présentant une tête volumineuse avec une trompe et un corps massif, aux membres en piliers munis de 5 doigts. Au cours de son évolution, la taille des oreilles et de la queue a fortement diminué, un admirable clapet anal est apparu et trois couches ont permis de le protéger contre le froid : une couche de graisse de 8 cm, une peau de 2 cm d'épaisseur et trois types de poils, dont les derniers, ceux qui encaissaient les chocs thermiques, pouvaient atteindre un mètre de longueur.
Comme le montre la photo de gauche, un spécimen a été aperçu dans nos contrées, traversant les bois mais n'a toujours pas pu être repéré depuis lors. L'appareil du photographe a été retrouvé intact auprès du cadavre de son propriétaire, apparemment applati par surprise par le géant.
Une prime est offerte à tout chasseur apportant une preuve da la présence de l'animal sur notre territoire.
 

Le bruit a parfois couru que le mammouth ne serait pas vraiment éteint et que de petits troupeaux isolés survivraient dans la toundra de l'hémisphère nord, vaste et peu peuplée. Vers la fin du dix-neuvième siècle, selon Bengt Sjögren (1962), des rumeurs persistaient sur la survie de mammouths au fin fond de l'Alaska. En octobre 1899, un certain Henry Tukeman aurait raconté en détail comment il avait tué un mammouth en Alaska et avait ensuite donné l'exemplaire à la Smithsonian Institution de Washington, D.C. Mais le musée a nié l'affaire, qui s'est révélée être un canular. Sjögren (1962) croit que le mythe a commencé quand le biologiste américain C.H. Townsend, lors d'un voyage en Alaska, a vu des Esquimaux échanger des défenses gigantesques, qu'il leur a demandé si des mammouths vivaient toujours en Alaska et qu'il leur a montré un dessin de l'animal.

Au XIXe siècle, plusieurs rapports sur « de grandes bêtes velues » ont été transmis aux autorités russes par un membre d'une tribu sibérienne, mais aucune preuve scientifique n'a jamais été fournie. En 1946, un chargé d’affaires français travaillant à Vladivostok, M. Gallon, a assuré qu'en 1920 il avait rencontré un trappeur russe qui prétendait avoir vu des « éléphants » géants et velus, vivant au cœur de la taïga. Gallon ajoutait que ce trappeur n'avait même pas entendu parler auparavant des mammouths et qu'il parlait des mammouths comme d'animaux vivant dans la forêt, à une époque où on les imaginait vivant dans la toundra et dans la neige (Sjögren, 1962). On s'appuie aussi sur une photo prise par les forces aériennes soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale, mais aucune autre photo n'est venue la confirmer.