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Le Chevreuil
Le chevreuil (Capreolus capreolus) est le plus petit des cervidés européens. Il est fin, sa hauteur au garrot ne dépasse pas 80 cm, il pèse de 15 à 35 kg. Le mâle que l’on appelle “brocard” porte des bois plutôt droits et courts. La femelle, un peu plus petite que le mâle, est nommée chevrette.
Le faon, d’abord taché de blanc et de jaune, devient chevrillard après 6 mois.
Le pelage brun-roux en été devient plus gris en hiver. Le “miroir” (tache blanche sur les fesses, en forme de cœur chez la femelle, de haricot chez le mâle) est visible toute l’année.
Le chevreuil apprécie les milieux variés où se mêlent forêts de feuillus et terrains découverts. Il apprécie les lisières et le bocage lui convient bien, ce qui ne l’empêche pas d’être présent aussi dans les zones de cultures.
Le chevreuil est un excellent coureur, sauteur et même nageur ! Il est actif surtout le soir et la nuit.
Les mâles sont solitaires, les femelles accompagnent leurs faons (1 ou 2, parfois 3) pendant un an.
 
Alimentation
Herbivore, le chevreuil privilégie les fruits (glands, faines, myrtilles, airelles...) et les feuilles d’arbres, plus rarement de l’herbe et des plantes cultivées.
 
Reproduction
L’accouplement a lieu au cœur de l’été. Le mâle fait alors beaucoup entendre son aboiement. La gestation commence quatre mois après l’accouplement et les naissances ont lieu au printemps.
Statut légal
Le chevreuil appartient à la liste des espèces dont la chasse est autorisée.
Il est chassé à tir (fusil et arc).
A tir, selon le mode choisi, les chasseurs choisissent l’approche ou l’affût, ou la battue.
 
Répartition et effectifs
Le chevreuil se rencontre sur une grande partie de la France, de l’Espagne, de la Belgique et jusque dans les pays scandinaves, la Pologne, et au-delà...
Il apprécie les forêts possédant d’importants taillis, les bois, et de plus en plus les champs. Son habitat est donc plus diversifié que celui du cerf.
Au XIXe siècle, la déforestation fit diminuer les cervidés. A la fin du XXe siècle, les reprises de chevreuils dans des élevages pour les lâchers, et le nourrissage, ont participé à la hausse des effectifs. L’espèce est en expansion.
 
Objectif : l’équilibre naturel
La limitation naturelle des populations de chevreuils s’effectue exceptionnellement par la prédation : loup, lynx, renard ou sanglier. Les chiens errants sont sans doute à craindre davantage, de même que les engins agricoles qui ne disposent pas de dispositifs d’effarouchement. Les hivers moins rigoureux ne privent plus l’espèce de nourriture, les intempéries à la naissance des faons et les maladies restent les premières causes de mortalité et assurent une limitation des populations. Une mortalité importante est due à la chasse.
La chasse de loisir nécessite le maintien de populations excédentaires pour le milieu afin de justifier le tir. Dès qu’il y a risque de baisse de population, les chasseurs s’émeuvent, procèdent à des lâchers, accentuent le nourrissage et le piégeage pour "protéger leur gibier", du moins provisoirement... jusqu’à la période de chasse... Trop de pertes avant cette période aboutiraient à la réduction de leur loisir. Les premiers lynx réintroduits ont été abattus (1987) et tout porte à croire que ce fut par des chasseurs voulant protéger "leurs" chevreuils.
Les gestionnaires des intérêts cynégétiques voudraient bien passer pour des personnes averties mais ils se disqualifient en faisant la guerre aux prédateurs.
Autres réflexions
* Le chevreuil est aussi victime du trafic routier et à l’origine de collisions. Les accidents ont souvent lieu en période de chasse : sa fuite le fait traverser une route, voire plusieurs... et aggrave les risques. Le lien entre accident et chasse est difficile à établir, mais cela arrive.
* Il est très important de préserver de grands massifs forestiers et des corridors biologiques les reliant. Cette continuité "naturelle" ne s’accommode pas des parcs d’élevage dont les clôtures bouleversent les habitudes ancestrales des grands animaux.
Les enclos de chasse et leur forte densité d’animaux nourris artificiellement sont eux aussi clôturés sur des km, jusqu’à 2 m de haut pour éviter l’évasion d’un chevreuil !
 
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